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L’intelligence artificielle : le futur, c’est maintenant
Parmi la myriade des nouveautés technologiques qui se profilent à l’horizon de cette nouvelle décennie, l’intelligence artificielle est peut-être la plus porteuse. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2019, un sondage de Gartner montrait que 37% des entreprises interrogées ont commencé à mettre en place des solutions liées à l’intelligence artificielle. En 2021, il est estimé que 80% des technologies nouvelles auront une base d’intelligence artificielle.
De nombreuses industries se voient donc chamboulées par ces technologies du futur. L’Internet des Objets envahit le quotidien avec des solutions comme les maisons connectées de Plurial Novilia. L’IA a également intégré nos loisirs, notamment avec la computer vision qui permet aux ordinateurs de voir et analyser leur environnement. La technologie est alors intégrée aux jeux en direct, par exemple comme lors d’une partie de blackjack live à une table privée ou à sept places sur le casino en ligne Betway Casino. L’ordinateur « lit » automatiquement les cartes pour déterminer qui du dealer ou du joueur gagne la partie. Mais des procédés moins complexes existent aussi, par exemple avec un jeu de réalité augmenté comme Harry Potter Wizards Unite. Lorsque vous appliquez un filtre sur Snapchat, ou lorsque vous utilisez la reconnaissance faciale de votre iPhone, cela est également permis par la vision de l’intelligence artificielle.
Vous l’aurez deviné, cela est particulièrement intéressant pour les voitures du futur, qui sont censées déceler leur environnement automatiquement. Et les constructeurs ne s’y sont pas trompés, puisqu’ils intègrent de plus en plus d’IA dans leurs véhicules.
L’IA appliquée au secteur de l’automobile
Quand on pense intelligence artificielle et automobile, on imagine tout de suite les voitures intelligentes, qui se conduisent de manière autonome. Les plus grands constructeurs proposent maintenant des modèles qui font bon usage des technologies de l’IA, dont le plus connu Tesla. Mais c’est aussi le cas en France, avec par exemple la Renault Symbioz. Et cela ne devrait pas s’arrêter : les experts prédisent que d’ici à 2025, le nombre de véhicules neufs équipés de technologies IA devrait croître de 109%. Une progression très marquée, qui montre bien l’intérêt des marques.
Le Graal des constructeurs, ce sont les voitures autonomes de niveau 4 et 5. L’Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles (OICA) établit en effet un classement des technologies de conduite intelligente. Plusieurs niveaux d’automatisation ont été listés, qui vont de 1 (un conducteur qui dirige la voiture lui-même – le reste étant géré par l’IA), jusqu’à 5 (la voiture prend en charge l’intégralité du trajet, sans que l’action humaine soit nécessaire). Il y a bien sûr des étapes entre ces deux extrêmes, par exemple les technologies actuelles qui permettent à une voiture d’effectuer un créneau de manière autonome.
Des équipements et pièces spécifiques
Vous l’aurez deviné, tout comme les outils nécessaires au dépannage de voitures, l’IA nécessite des pièces et des équipements spécifiques. Cela passe souvent par plus de surveillance. Côté extérieur, le véhicule est équipé de capteurs spécialisés, qui surveillent la route et détectent automatiquement les obstacles, ainsi que de caméras de recul, maintenant courantes. À l’intérieur de l’habitacle, des caméras sont également installées : elles permettent de capter le regard du conducteur, afin de voir s’il s’assoupit, ou si son regard est fixé sur la route afin de prévenir les accidents.
De nouveaux types d’écran font également leur apparition : on peut maintenant projeter des informations directement sur le pare-brise, dans le champ de vision du conducteur, mais ce dernier peut aussi utiliser des lunettes de réalité augmentée similaires aux lunettes high tech Recon Jet. Ajoutez à cela un écran sur le tableau de bord et des voix synthétiques qui guident l’utilisateur, et vous avez là une voiture qui tient autant de l’objet ultra high-tech que du véhicule !
Cela engendrera donc une très nécessaire mise à niveau des fournisseurs de pièces détachées, comme les casses automobiles ou les sites de vente en ligne. Plus de technologie veut aussi dire plus de fragilité : il est donc peu probable que les derniers outils soient stockés à la merci des éléments dans un champ, comme cela peut encore être le cas. Et on devrait voir également une hausse des coûts pour l’entretien des voitures par les particuliers.
C’est donc toute une industrie qui est en train de se moderniser à vitesse grand V, avec de nouveaux défis à relever pour les réparateurs et fournisseurs. N’en déplaise à ceux qui regrettent le temps où les voitures étaient exclusivement mécaniques et pas encore numériques…